Le monologue de Masayoshi Hashimoto
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Traduction : Zark
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Pour dire les choses clairement, je me méfie des gens au point qu’avoir confiance en quelqu’un me file la gerbe. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que les gens trahissent facilement les autres. Ils font mine que tout va bien, vous supplient de leur faire confiance et puis finissent par vous poignarder dans le dos comme si de rien n’était.
Plus la confiance est forte et plus le choc est grand lors de la trahison. Ne vaut-il donc pas mieux les trahir avant qu’ils ne le fassent ? Plutôt que de vivre trop honnêtement pour récolter les ennuis, il vaut mieux vivre une vie pleine de perfidie et gagner. C’est ma politique absolue, celle de Masayoshi Hashimoto.
Masayoshi[1]…
Ouais, Masayoshi…
Chaque fois que j’y pense, je ressens du dégoût. Cela n’est pas si rare de nos jours de détester son prénom. Et parmi tous ces gens, je dois dire que mon aversion reste légère. En fait, je ne le déteste qu’à cause du décalage qu’il génère avec ma façon de penser. Même si ma personne est à dissocier du concept de justice affilié à mon prénom, tout le monde ne peut s’empêcher de m’imaginer comme quelqu’un de droit. Les gens jugent ainsi ma personne de manière arbitraire.
Désolé, mais le camp de la justice c’est fini pour moi. C’est ce que j’ai décidé lors de ma venue dans cette école. J’obtiendrai coûte que coûte mon diplôme en classe A et je me retournerai pour contempler tous ceux qui m’ont trahi jusque-là. Pour ça, je suis prêt à n’importe quelle fourberie.
Qui que ce soit, je l’écraserai, quitte à me faire détester.
Que mon adversaire soit Ryuuen, Sakayanagi ou même Ayanokôji, peu importe, je ne changerai pas.
Je n’agirai que pour mon propre bien.
[1] Le prénom Masayoshi peut se lire « Seigi », désignant la justice et la droiture en japonais.
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