Hyouka t1 - POSTFACE
Postface
—————————————-
Traduction : Uaitseq // Orouu
Correction : Raitei
———————————————–
Salutations. Je suis Honobu Yonezawa. Environ 60% de ce livre est de la pure fiction, le reste étant basé sur des faits réels. Cette histoire est basée sur des faits divers relayés par des journaux locaux.
Au passage, à propos de fusionner fiction et faits réels, n’importe quelle conclusion à laquelle vous pouvez arriver serait de la fiction alors que les faits historiques sont des parts dont vous n’aurez rien pu tirer. Voilà l’idée. Néanmoins, pour ce livre, bien que basé sur des faits historiques, j’ai eu un peu de mal à trouver des idées pour résoudre la partie fictive.
Pour terminer une histoire, on doit imaginer une spirale déflationniste. Je pense que Sabrina, l’apprentie sorcière, qui a été diffusée sur NHK-E il y a quelque temps, fait un meilleur travail à ce niveau. Ce livre n’aurait jamais vu la lumière du jour sans l’aide de diverses personnes. Particulièrement des suivantes :
Yamaguchi-san et Nakai-kun qui m’ont fourni de précieux indices à la dernière minute. Saitou-san, qui me poussa à rendre cette histoire intéressante et agréable. Tada-san, qui m’a patiemment attendu tout ce temps. Akiyama-kun, qui m’a averti sans relâche de ne pas me sentir trop satisfait. J’offre mes sincères remerciements à ces personnes. Merci à vous tous. C’est presque la saison des sushis de sériole, vous êtes donc tous cordialement invités à venir en manger quelques-uns chez moi.
Deuxièmement. À tous ceux du comité de sélection qui ont donné sa chance à ce livre, de S-san en charge de toute la chose, jusqu’à Uesugi-san qui a illustré la couverture (de la première édition), Hyouka n’aurait pas été possible sans votre contribution. Vous avez ma plus profonde gratitude. D’ailleurs, l’autre jour, un ami m’a invité à aller manger des sushis. Comme les sushis là-bas étaient du même calibre que leur prix, j’étais content qu’il m’emmène en voiture. Malgré tout, mon ami ne semblait pas du tout pressé.
À mesure que l’heure du dîner approchait, le parking se remplissait jusqu’à être plein. Pour être honnête, c’était troublant, peu importe à quel point j’essayais de presser mon ami, rien ne faisait, il se contenta d’un sourire ambigu en conduisant doucement. Je savais que mon ami n’était pas du genre à taquiner les gens, il était plutôt sérieux et avisé.
Je n’avais donc aucune idée de quelle mouche l’avait piqué ce jour-là. Peut-être révèlerai-je la vérité au prochain tome.
Jusque-là, merci d’avoir lu.
————————-
Note du traducteur
La nièce du temps
C’est une référence au roman policier de Josephine Tey, La fille du temps, qui est lui-même une référence à un proverbe anglais « La vérité est la fille du temps ». Ainsi fille ou nièce du temps = Vérité. Et puis il y a aussi un parallèle à faire. Dans le roman de Tey, une enquête est menée sur les crimes commis par Richard III d’Angleterre. La conclusion de la « fille du temps » stipule que ces charges n’étaient que calomnies. Dans Hyouka c’est l’inverse, la « nièce du temps » aboutit à la conclusion que l’héroïsme de Jun Sekitani, l’oncle de Chitanda Eru disparu en Inde, n’est que mensonge. À noter que dans le LN, cet événement historique se produit 33 ans auparavant contre 45 ans l’animé.
Vue d’ensemble Hyouka
La série de base est un novel qui a débuté en 2001 et faisant toujours six tomes en 2025 à l’heure où l’on écrit ces lignes.
Le nom original est « Kouten-bu Series », « Classics club Series » ou « Classic Literature Club Series ». Hyouka est seulement le titre du tome 1.
Mais que ce soit dans l’animé, le manga, le live action ou toutes ses déclinaisons, l’œuvre complète est plus connue sous le nom de Hyouka.