Hyouka t1 - Épilogue
Lettre à Sarajevo
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Traduction : Uaitseq // Orouu
Correction : Raitei
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Chère sœur,
Je t’écris, car il y a quelque chose que j’aimerais te demander. J’espère que l’hôtel où tu m’as dit être installée t’aura remis ceci. Combien tu en sais au juste à propos du club de littérature classique ? Pourquoi tu m’as fait le rejoindre ?
Tu connais très bien mon style de vie. Pourtant, depuis que je suis entré au lycée, je suis entouré de Satoshi et d’autres personnes que tu ne connais pas encore. Et je me sentais un peu mal à l’aise les regardant aborder la vie de manière si différente. Je n’aurais jamais ressenti ça si je n’avais pas rejoint le club de littérature classique. Si j’étais resté sans affiliation, je n’aurais probablement jamais envisagé de questionner mon style de vie.
Est-ce que tu t’attendais depuis le début à ce que je vacille ? Et puis il y a « Hyouka ». J’ai rejoint le club de littérature classique suite à ta lettre de Bénarès, et j’ai cherché dans le coffre de la salle de biologie selon ta volonté dans la lettre d’Istanbul. Mais ça ne s’arrête pas là. En ouvrant ce coffre, je me suis embarqué dans une recherche de vérité remontant à 33 ans en arrière, concernant Jun Sekitani.
Pour faire court, les étudiants d’il y a 33 ans vivaient activement et débordaient d’énergie. La prétendue « vie en rose » prendrait ses racines dans le style de cette époque et dans le style de « Hyouka ». Depuis que j’ai découvert la vérité sur cette histoire, je ne me sens plus si mal à l’aise. Certes, je ne dirais pas que mon style de vie est le bon, mais je sais maintenant qu’il n’est pas si mauvais.
Frangine, je…
Non, ce n’est pas possible.
On croirait à une mauvaise blague, on croirait que tu essaies de me manipuler. Impossible. Enfin bref, ne te tracasse pas avec ça. J’ai écrit tout ce que je pouvais sur ma situation. En faire plus serait juste pénible pour moi.
Amuse-toi bien. Cordialement,
Houtarou
P.S. : Merci du conseil.