Les descendants du club de littérature mouvementé
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Traduction : Nyfaline
Correction : Crisx // Raitei
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C’était un dimanche lors duquel j’avais été invité à sortir par Chitanda. Elle avait dit qu’elle voulait me voir en dehors du lycée et qu’elle me laissait le choix du lieu de rencontre. Par conséquent je fus là à l’attendre au café « Sandwich à l’Ananas », là où l’on servait le plus aigre des cafés Kilimanjaro[1] que je connaisse. Son intérieur était teinté d’un sombre marron et le panneau publicitaire placé devant le bâtiment était assez difficile à rater.
C’était un café silencieux sans radio, ni téléviseur allumé en permanence. Bien que l’ambiance soit agréable, y attendre quelqu’un était des plus ennuyeux. Il ne restait que quelques minutes avant l’heure fixée du rendez-vous. Chitanda n’étant toujours pas là, je commençai à m’agiter tout en fixant la tasse de café posée sur la table compartimentée à laquelle je m’étais assis.
Finalement, Chitanda arriva, et d’après ma montre, à une heure et demie tapante. Le café n’étant pas très grand, elle eut vite fait de m’apercevoir. Elle portait une robe dont la couleur dominante était le blanc, elle s’approcha puis s’assit à notre table. On pouvait penser en la voyant qu’il n’y avait personne de mieux habillé que Chitanda avec ses vêtements de tous les jours.
Chitanda — Désolée de t’avoir demandé de sortir si soudainement.
Moi — Pas de soucis.
Je lui répondis tout en terminant mon café. J’appelai ensuite le serveur. Chitanda, après avoir jeté un œil au menu, demanda :
Chitanda — Un Chocolat viennois, s’il vous plaît.
Elle choisit quelque chose de sucré. Comme la plupart des lycéens, je n’avais pas assez d’argent pour me permettre une autre tasse alors avant d’en venir au sujet principal de notre rendez-vous, nous discutâmes de tout et de rien et elle commença par donner un avis positif sur l’endroit. Je me permis de commenter le fait qu’une personne comme elle qui ne commandait pas de café dans un café était comme une personne qui visitait le Zoo Ueno sans aller voir ses pandas géants. Elle me lista quelques exemples de cafés pauvres en caféine jusqu’au moment où son Chocolat viennois arriva.
Vu la quantité surprenante de crème surmontant sa tasse, il semblait qu’elle appréciait les choses sucrées. Chitanda prit sa cuillère et commença à la remuer dans la crème. Elle avait tellement l’air de s’amuser que j’eusse peur que nous passions la journée à discuter de banalités avant de rentrer chez nous. Ainsi avec une voix à moitié pleine de sérieux et à moitié pleine d’appréhension, je pris l’initiative d’en venir au sujet principal.
Moi — Alors, que veux-tu ?
Chitanda — Hein ?
Ce n’était pas la réponse que j’attendais de quelqu’un qui me fait sortir durant l’un de mes saints week-ends.
Moi — Pourquoi est-ce que tu voulais me voir ?
Sirotant silencieusement son café et marmonnant « C’est délicieux », Chitanda pencha sa tête sur un côté et dit :
Chitanda — Eh bien, tu es celui qui a choisi cet endroit.
Moi — Bon d’accord. Je rentre.
Chitanda — Ah ! Attend-s’il te plaît !
Posant sa cuillère et sa tasse, Chitanda se dressa et dit :
Chitanda — Pardon, je suis un peu nerveuse.
Elle avait l’air de se calmer, mais ce n’était pas comme si elle avait l’air nerveuse au départ. En tout cas, cela devait être dans sa nature de débiter n’importe quoi quand elle était nerveuse. Je décidai de la taquiner un peu.
Moi — Nerveuse ? T’as une confession à me faire ?
Après avoir dit cela, je remarquai vite que des blagues faites et refaites comme celle-ci avaient un effet sur elle.
Chitanda — Non, je…
Elle cherchait à masquer son embarras avant d’abaisser de la tête, le regard hésitant. Commençant à paniquer, j’appelai rapidement de la main le serveur.
Moi — J’aimerais un autre café s’il vous plaît…
Ne faisant pas attention à ma réaction, Chitanda parla d’une voix à peine audible.
Chitanda — Tu peux voir la chose comme ça, mais c’est plus une requête que j’ai à te faire. Pour te dire la vérité, c’est un problème qui ne concerne que moi et je ne sais pas si j’ai le droit de te faire une telle demande. Alors, veux-tu bien d’abord écouter mon histoire ?
Chitanda finalement lâcha sa tasse des yeux.
Je vois… Bien que je ne fusse pas à mon aise avec de telles solennités, je répondis :
Moi — C’est d’accord. Je t’écoute.
Chitanda — Merci.
Et donc, après une gorgée, Chitanda commença lentement son histoire.
Chitanda — J’ai un oncle… Le grand-frère de ma mère. Il s’appelle Jun Sekitani. Il y a dix ans, il est parti en voyage en Malaisie, mais cela fait sept ans que nous n’avons plus de nouvelles de lui. Quand j’étais jeune… Euh non, je suis toujours jeune aujourd’hui, mais il y a dix ans en tout cas, j’avais été très attachée à mon oncle. Aussi loin que je m’en souvienne, il répondait à toutes les questions que je lui posais. Petite, j’étais évidemment très impressionnée par tout ce qu’il disait, mais je n’ai pas vraiment de souvenir de ce qu’il a bien pu me dire. L’image que j’ai conservée de lui est celle de quelqu’un qui savait tout.
Moi — Un sacré bonhomme on dirait.
Chitanda — Il était intelligent et savait parler, mais je ne sais pas si c’est encore vrai aujourd’hui.
Je souris et répondis, à moitié sérieusement :
Moi — Eh bien, au moins tu sais qu’il l’était quand il était encore là. J’ai moi-même deux-trois oncles, mais aucun d’entre eux n’est porté disparu. Donc, quelle est ta requête ? Tu ne vas pas me demander de partir en Malaisie à sa recherche, tout de même ?
Chitanda — Non. La dernière fois qu’il a été vu, mon oncle était dans le Bengale, hum, une région d’Inde. Ce que je souhaite te demander, c’est de… m’aider à me souvenir de ce que m’a dit mon oncle.
Chitanda s’arrêta de parler après cette phrase, ce qui me semblait approprié, car je n’avais absolument rien compris à cette dernière.
Elle me demandait de l’aider à se rappeler de ce que lui avait dit son oncle ?
Moi — C’est ridicule…
Chitanda — J’en suis bien consciente. Les souvenirs de mon oncle viennent tous de mon enfance donc je ne peux pas vraiment m’en souvenir seule. Mais il y a bien un événement qui marqua mon esprit. C’est de ce moment que je souhaite vraiment me rappeler.
Ses lèvres commençant à s’assécher, Chitanda prit une autre gorgée de son chocolat. Elle baissa encore d’un ton sa voix et continua :
Chitanda — J’étais encore à l’école maternelle quand une fois, j’ai entendu mon oncle mentionner quelque chose à propos d’un certain « club de littérature ». J’ai toujours pensé que ce « club de thé et ratures » avait un quelconque rapport avec la calligraphie, je m’y suis donc intéressée.
« Littérature » et « Thé et ratures »[2], l’erreur était idiote, mais les enfants de cet âge avaient tendance à mal prononcer certains mots. C’était compréhensible. Ce fut peut-être à cet instant que Eru Chitanda, l’incarnation de la Curiosité elle-même, vint au monde.
Chitanda — J’ai entendu plusieurs histoires à propos du club de littérature de mon oncle. Un jour, je suis allée le voir pour lui poser une question sur le sujet. Habituellement, il répondait sans hésiter, mais ce jour-là, il avait l’air réticent à le faire. Son regard était plein de regret et il frottait même les mains. Quand il avait finalement réussi à se calmer, il avait répondu à ma question. En entendant sa réponse, je…
Moi — Que s’est-il passé ?
Chitanda — J’ai pleuré… C’était peut-être triste, ou effrayant, mais je pleurais à chaudes larmes. Ma mère était si surprise qu’elle est venue voir ce qu’il se passait. C’est tout ce dont je me souviens. La dernière chose dont je me souviens, c’était que mon oncle n’a pas cherché à me consoler comme il l’aurait fait d’habitude.
Moi — Tu étais choquée ?
Chitanda — Oui, probablement un peu. Je n’ai jamais oublié cet événement. Plus tard, au collège, j’ai commencé à m’interroger à ce sujet. Qu’est-ce que mon oncle regrettait autant ? Pourquoi ne m’a-t-il pas consolée ? … Qu’en penses-tu, Oreki-san ?
À cet instant, je commençai à réfléchir. Pourquoi une personne prenant le temps de répondre à chaque petite question que sa nièce lui posait l’aurait-elle laissée pleurer seule à cet instant ? La raison me vint vite à l’esprit, je tentai de lui expliquer aussi calmement que possible :
Moi — Ton oncle t’a dit quelque chose qu’il ne pouvait pas retirer. Il ne voulait pas mentir à un enfant, et voulait probablement que tu saches que c’était bien la vérité.
Chitanda respira et sourit.
Chitanda — Oui, c’est aussi ce que j’ai pensé.
Elle me répondit en me regardant droit dans les yeux…
Hum, quand est-ce que mon café va-t-il arriver ?
Chitanda — Après avoir réalisé cela, j’ai commencé à sérieusement me demander qu’est-ce qu’il avait bien pu me dire ce jour-là. Je suis passée des questions aux agissements. Tout d’abord, j’ai tenté de me replonger dans l’environnement qu’était celui de cet instant. Je me suis donc introduite dans la résidence des Sekitani, avec qui nous n’avions plus de contact.
Elle était bien le genre de personne à tout faire pour résoudre ses soucis, après tout.
Moi — Je vois. Voilà donc les « raisons personnelles » qui expliquent ta venue au club de littérature.
Chitanda acquiesça.
Chitanda — Oui. Je ne savais pas que le club était au bord de la dissolution. Je ne m’attendais pas à un miracle, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il n’y ait plus personne qui puisse connaître la vérité. J’ai envisagé de demander aux professeurs, mais il n’en reste plus aucun qui enseignaient à l’époque où mon oncle était élève à Kamiyama, à savoir, il y a trente-trois ans.
Moi — Et donc, pourquoi viens-tu me demander de t’aider ?
Chitanda — Parce que…
Alors que Chitanda interrompait sa phrase à moitié, le serveur arriva avec mon café. Travaillant machinalement, l’homme barbu qui était notre serveur retira ma tasse vide de la table et la remplaça par une tasse pleine. Une fois que le serveur s’en alla, Chitanda but une gorgée de son Chocolat, passa en revue tout ce qu’elle avait dit et ajouta :
Chitanda — Durant l’incident de la porte de notre salle de club et le mystère à la bibliothèque dont nous a fait part Ibara-san, tu t’es débrouillé pour trouver des solutions par des moyens que je n’aurais pas pu imaginer. C’est peut-être impudent pour moi de dire cela, mais je pense que s’il y a quelqu’un qui peut m’aider à trouver une réponse à mes questions, c’est toi, Oreki.
Je sentis mes sourcils se froncer.
Moi — Tu me surestimes. J’ai juste eu un peu d’intuition. Sans chance je n’y serai pas arrivé.
Chitanda — Alors accorde-moi l’aide de cette chance.
Moi — Je ne pense pas que je puisse t’aider.
Les raisons de mon refus étaient simples. Tout d’abord, je ne pensais pas pouvoir lu venir en aide. Secundo, je n’avais aucune obligation de lui venir en aide pour une tâche aussi compliquée. Et si j’essayais, mais que je n’y parvenais pas, je décevrais Chitanda et me sentirais moi-même inutile. Il ne s’agissait pas de participer à un quizz télévisé, mais d’assister Chitanda dans cette quête extravagante pour trouver le sens d’un moment de sa vie. Attendre d’un économiseur d’énergie comme moi de prendre sur ses épaules une telle responsabilité ? Quelle blague.
Moi — Pourquoi moi ? Il y a sûrement d’autres personnes pour t’aider.
Les yeux de Chitanda s’ouvrirent très grand. Sans connaître la signification de sa réaction, je continuai :
Moi — Demander l’aide de plus de gens serait plus efficace, non ? Satoshi, Ibara ou d’autres de tes amis.
Pas de réponse. Chitanda resta silencieuse face à mon refus. Elle baissa la tête et chuchota :
Chitanda — Je… Oreki-san, je ne suis pas le genre de personne à raconter à tout le monde mon passé.
Moi — …
Chitanda — Je… Je n’ai jamais raconté cette histoire à qui que ce soit d’autre.
Je ne m’attendais pas ça. Je vois, maintenant tout s’explique. Pourquoi Chitanda m’aurait-elle appelé un dimanche pour me parler à moi seul ? La réponse était simple, elle ne voulait pas que plus de gens n’entendent son histoire. Chitanda avait choisi de placer sa confiance en moi, quelqu’un qu’elle connaît à peine, et je lui avais répondu en disant d’aller demander de l’aide à plus de gens. C’était bien sûr embarrassant pour elle que des gens apprennent des informations aussi privées. Qui n’avait pas de secret enfoui après tout ? Je sentis mes joues devenir rouges et baissai la tête en conséquence.
Moi — Je suis désolé…
Voyant Chitanda me sourire, je sentis qu’elle m’avait probablement pardonné. Un silence s’installa. Chitanda semblait attendre que je parle. Mais je ne savais franchement pas quoi dire. Un nuage de vapeur provenant de ma tasse de café vint se placer entre nous deux. Le Chocolat viennois de Chitanda devait être froid, car il ne produisait plus de vapeur. Je tenais ma tasse dans mes mains. Comme cherchant à briser ce silence embarrassant, Chitanda dit avec une expression bienveillante :
Chitanda — J’ai dit quelque chose d’irraisonnable. Je sais que je n’aurais pas dû t’impliquer là-dedans, mais je…
Moi — …
Chitanda — Oreki-san, quand tu as balayé mes interrogations, tu m’as probablement beaucoup fait penser à mon oncle. Avec tout le respect que je lui dois, tu as toi aussi répondu à mes questions. C’est pourquoi… Non… Je suis en train de me montrer trop égoïste.
Moi — T’as trois ans de lycée devant toi, tu peux prendre ton temps pour le découvrir. Si tu es toujours dans une impasse après, je ne vais pas forcément te laisser te débrouiller sans rien faire.
Chitanda agita lentement sa tête.
Chitanda — Je souhaite me souvenir de ce qu’il s’est passé avec mon oncle avant sa mort. Je souhaite découvrir pourquoi mon oncle m’a dit quelque chose qu’il ne pouvait pas retirer, et quelle était cette chose.
Moi — Avant sa mort ?
Quelle étrange façon de parler de quelqu’un. Un mort est bien mort, mais une personne disparue n’est pas vraiment morte.
Quoi que…
C’est vrai. Les personnes disparues sont « mortes ».
Chitanda — Cela fait sept ans que mon oncle, Jun Sekitani, est porté disparu. Tu ne le sais peut-être pas, mais les personnes disparues depuis sept ans sont légalement déclarées mortes… La famille Sekitani en a été informée par l’Office des Personnes Disparues et tiendra des funérailles en temps voulu. C’est pourquoi j’aimerais trouver des réponses avant que cela n’arrive.
Chitanda soupira après m’avoir informé de cela, et dévia son regard vers la fenêtre. Je suivis son regard et ne trouvai qu’une rue banale.
Je pris une autre gorgée de mon café. Il semblait que Chitanda avait dit tout ce qu’elle avait à dire. Je commençai à réfléchir.
C’était un souvenir qui devait refaire surface, et un souvenir qui valait la peine d’être retrouvé. Un sujet plutôt difficile à définir selon ma devise. Quelqu’un comme moi qui étais habitué à éviter autant que possible les ennuis, n’avait pas vraiment de souvenirs qui valaient la peine de s’en rappeler.
Mais Chitanda, elle, cherchait à retrouver chaque souvenir qu’elle avait bien pu oublier. Maintenant que j’y pense, c’était sa curiosité qui lui faisait vouloir creuser dans ses souvenirs, ça n’avait donc rien d’étrange de la voir creuser son passé. Elle ne creusait non pas seulement pour le bien de son oncle, mais pour le sien aussi. Que se passerait-il si elle n’était pas capable d’arriver à cette fin ?
Pendant que je réfléchissais, un passage de la lettre de ma sœur me traversa l’esprit : « Après tout, tu n’as rien de mieux à faire, n’est-ce pas ? » En effet… Je suis Houtarou, l’économiseur d’énergie. Je ne ferai rien que je ne doive pas faire.
Dans ce cas, il était assez raisonnable pour moi d’aider quelqu’un à faire quelque chose de nécessaire pour lui, n’est-ce pas ?
Je posai ma tasse et tapai des doigts, un étrange sentiment régnait en moi. La tasse en céramique fit un son de martèlement qui lui était caractéristique en touchant la table, poussant Chitanda à quitter la route des yeux et à les rediriger vers moi. Je parlai lentement, essayant de récupérer son attention.
Moi — Je n’aurai aucune responsabilité dans ce que tu comptes faire.
Chitanda — ?
Moi — C’est pourquoi je ne dirai pas que j’accepte ta requête. Cependant, je garderai ton histoire à l’esprit, et si des indices quelconques me venaient à l’esprit, tu le saurais immédiatement. Cela m’évitera d’avoir à trop expliquer.
Chitanda — D’accord…
Moi — Si ça te va comme ça, je t’aiderai.
Chitanda se leva rapidement et s’inclina à un angle parfait de 45 degrés.
Chitanda — Merci beaucoup. Cette histoire pourrait te causer bien des soucis, mais je prendrai avec plaisir cette dette sur moi.
Me causer bien des soucis, hein ?
Je sortis mon visage du champ de vision de Chitanda et laissai s’échapper un léger sourire. Je m’épatais moi-même de n’avoir pas refusé une telle demande. Je me demandais ce que dirait Satoshi s’il venait à le découvrir. Il me ferait ses grands yeux de surprise et exprimerait sa stupéfaction avec une phrase comme « Mais Houtarou est du genre à refuser les requêtes immédiatement. » dans un vocabulaire que je n’avais jamais entendu auparavant.
Je me demandais comment je pourrais m’expliquer à ce moment-là. Je me plongeai dans quelques pensées profondes pendant que Chitanda m’exprimait sa gratitude à plusieurs reprises. J’avais déjà terminé mes deux tasses de café, mais son chocolat était froid depuis longtemps.
[1] Café épicé avec des grains provenant de la montagne du Kilimanjaro en Tanzanie.
[2] Alors ici ce n’est pas une erreur de la traduction, dans la traduction anglaise il y avait plutôt un jeu de mots entre « Jurassics Club » et « Classics Club » (club de littérature ici). La traduction française sur laquelle on se base a choisi un jeu de mots équivalent en français que nous avons décidé de garder.