Histoires courtes vol.4,5
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Traduction : Raitei
Correction : Nova
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Mots de l’auteur
Bonjour. C’est Kinugasa.
Il m’est de plus en plus difficile de passer l’été car cela signifie que la saison que j’aime le moins arrive et je la redoute déjà. Heureusement, je ne me mets pas en colère malgré que je reste cloitré chez moi car je sais me maîtriser.
Je suis sûr aussi que les enfants veulent jouer dehors, alors j’aimerais qu’il y ait un moyen de les laisser jouer sans déranger les autres personnes. Mais il va falloir mettre en avant des compétences manuelles. J’ai commencé par une petite intro, mais il s’agit bien du volume 4.5, édition vacances d’été !
Les vacances d’été… Ça me rappelle mon passé lointain d’étudiant. Mais je n’ai jamais pensé que je voulais remonter le temps et refaire mes études, comme on le dit souvent. Non pas que j’ai un mauvais souvenir de cette époque, au contraire, c’était plutôt agréable mais je n’ai pas la patience ou la confiance nécessaire pour répéter ce cycle qui consiste à se lever le matin, étudier, trouver un emploi à temps partiel et rentrer chez soi. C’est trop déprimant. Ma vue se détériore également de jour en jour, et je n’ose même pas penser à ce à quoi je ressemblerai dans dix ans…… J’ai peur de l’avenir !
Contrairement à l’année dernière, il s’agit d’une croisière de luxe sans examen spécial centrée sur la relation entre Ayanokôji et Kei, et sur le développement de leurs camarades. On y voit aussi le développement des nouveaux élèves de seconde et de ceux de terminale, comme Nagumo. Je pense que les élèves ont beaucoup grandi depuis l’été dernier. Et pendant que les élèves grandissent, les adultes sont là pour les encadrer.
C’est un peu un spoiler, mais avez-vous une idée de qui étaient les élèves de la White Room ? Vous m’avez bien suivi n’est-ce pas ? En effet l’histoire va commencer à partir de là.
À partir du cinquième volume, il s’agira du deuxième acte de cette année de première donc ce sera un grand tournant. La prochaine fois marquera le début du second trimestre et de l’examen spécial pour chacune des promos.
Je suis surpris que l’examen spécial des première soit arrivé après autant de volumes, mais j’espère que vous apprécierez.
Le monde traverse une période difficile en ce moment, mais faisons de notre mieux pour la surmonter.
Sur ce, j’espère vous revoir bientôt !
Être senpai (Kiryuuin)
Lunettes de soleil en place, je me délectais de ses rayons, ignorant tout ce qui se passait autour de moi. J’avais déjà voyagé sur des bateaux de croisière avec mes parents quand j’étais plus jeune, mais c’était une période bien révolue.
Kiryuuin — Se détendre comme ça de temps en temps ça a du bon.
Si je devais me plaindre de quelque chose, ce serait le nombre de gens qu’il y avait dans le secteur de la piscine mais c’était un problème mineur. Il valait mieux profiter du moment présent. Ainsi, après avoir reçu la boisson que j’avais commandée, je remarquai un changement dans mon environnement. Les terminale, autrement dit mes camarades, avaient soudainement changé d’expression. Ils regardaient tous dans la même direction, ce qui piqua mon intérêt. Je fis alors de même et vit Ayanokôji.
Il semblait qu’il venait d’arriver à la piscine tout en scrutant les environs. Mais il n’avait pas l’air d’avoir remarqué les regards de mes camarades car il resta impassible. Non…Il n’a pas pu ne pas remarquer ces regards évidents. Il faisait plutôt semblant de ne pas les voir. Les seconde et les première semblèrent en tout cas peu concernés par la situation.
Moi — Je vois… C’est donc ce qu’il se passe.
J’avais prévu de rester en mode off aujourd’hui mais mon interrupteur préférait curieusement se mettre en mode ON.
Moi — On dirait que les problèmes commencent, Ayanokôji.
Je ne pouvais plus ignorer ma curiosité et je l’interpelai. Il me remarqua alors, mais garda la même expression que d’habitude.
Ayanokôji — Comment ça ?
Il avait l’air de faire l’idiot, mais ce n’était pas le cas.
Moi — Même si je ne suis pas impliquée, je reste une terminale.
Ayanokôji — Je ne comprends pas vraiment.
Moi — Tu sais bien de quoi je parle.
Ayanokôji — Je n’ai aucun souci avec ça. Ils ne font qu’observer.
Moi — Aucun souci hein ?
Il dit ça comme si cela ne valait pas la peine d’y prêter attention, mais il prenait les choses bien trop à la légère. Si le président du Conseil des élèves était impliqué, cela signifiait que c’était le début des problèmes.
On dirait que Nagumo avait commencé à prendre Ayanokôji au sérieux.
Dommage, Ayanokôji était vraiment quelqu’un d’intéressant. J’aurais aimé avoir le même âge que lui pour l’observer une année de plus.
Ces sentiments avaient commencé à naître en moi de manière inattendue.
Cela montrait à quel point il avait attisé ma curiosité.
Les rêves ça compte ? (Karuizawa)
Le dernier jour des vacances d’été arrivait. Le jour que tous les élèves sur le bateau redoutaient probablement depuis longtemps. Comme tout le monde, je me remémorais également les moments incroyables et amusants.
Moi — Aah, aujourd’hui c’est le dernier jour des vacs…
Pour être plus précise, les vacances d’été étaient terminées. Même si j’étais un peu triste intérieurement, j’avais eu l’occasion de voir Kiyotaka tous les jours, à divers endroits et de discuter par téléphone. Nous avions été ensemble du matin au soir à notre arrivée sur le campus mais j’avais l’impression de mener une relation interdite, comme si nous étions dans des classes différentes. Mais même si j’étais heureuse au fond, ce masque me pesait.
Moi — Demain, il faudra officialiser notre relation. Je suis un peu nerveuse je dois dire.
Même si cela n’allait pas impacter notre situation, l’environnement lui, allait changer lorsqu’on saura la nouvelle.
Ayanokôji — Tu n’as pas besoin de te forcer à le dire. En tout cas, je ne prendrai pas la responsabilité si ton statut dans la classe chute.
Bien qu’il ait dit ça, je ne voulais pas garder ce secret pour toujours. J’avais un petit ami génial que je voulais dévoiler au monde entier. Mon amour pour lui avait tellement grandi que je ne pouvais plus me taire.
Moi — S‘il m’arrive quelque chose, ce n’est pas grave car tu seras là pour me protéger, pas vrai ?
J’allais commencer par le dire à mes meilleures amies d’abord, et ensuite le bruit allait courir de lui-même dans tout le lycée. Il fut en tout cas surpris en m’entendant dire ça, mais il hocha la tête. Puis il s’assit à côté de moi et serra ma main avec force. En tenant sa grande main chaleureuse, le monde autour de moi semblait tout à coup si paisible. Je lui murmurai ainsi le souhait de pouvoir être avec lui pour toujours.
Ayanokôji — Kei.
Lorsque j’entendis mon nom raisonner dans mes oreilles, mon cœur se retourna à cause de l’embarras. Il s’était en même temps approché de moi.
Je fis face à Kiyotaka et le regardai droit dans les yeux.
Son visage était plus près de moi que jamais.
C’était notre deuxième baiser qui arrivait.
Je ne m’en souvenais plus mais j’avais déjà fait un rêve de la sorte. Si c’est le cas alors c’était notre troisième baiser.
Une mauvaise fille, mais juste un peu (Satô)
La chasse au trésor avec Ayanokôji-kun était sur le point de se terminer. Comment on appelait ça déjà ? Le point culminant ? En tout cas, la fin était proche.
Ayanokôji — Tu peux ouvrir ton app pour scanner les QR codes ?
Je suivis ses indications et j’allumai son smartphone. En regardant la galerie de photos, je vis des images des QR codes que nous avions trouvés aujourd’hui ainsi que d’autres sous forme de petites icônes, une quinzaine au total. Mon cœur se mit à battre plus vite en pensant au fait que je pouvais regarder du coin de l’œil des photos de lui. Mais il n’avait que des photos de nourriture et de paysages. Il n’y avait pas une seule photo de Kei-chan là-dedans, ce qui m’avait rendue heureuse. J’étais vraiment une mauvaise fille…
Moi — Je scanne lequel en premier ?
Je mis mes sentiments de côté et lui montra un QR code au hasard.
Ayanokôji — Vas-y à l’instinct, Satô.
Moi — Quoi ? Et si je me trompe ?
L’idée de recevoir une récompense conséquente s’envola à cet instant précis. Et si on gagnait seulement 5000 points par ma faute ? Même pas de quoi couvrir les frais de participation ! Que devais-je faire ? Que devais-je faire au juste ? Cette pression était bien trop lourde !
Ayanokôji — Commence par les QR codes que j’ai sélectionnés. Il est possible qu’ils soient déjà scannés donc nous n’avons rien à perdre.
Entendre ça m’avait soulagé.
Moi — Heu…ok.
Je me préparai et sortis mon propre smartphone pour ouvrir l’application. Il fallait maintenant choisir le code à scanner. Je les fis défiler afin d’en trouver un le plus rapidement possible, tentant d’évaluer la difficulté d’obtention. Celui qu’Ayanokôji-kun avait trouvé derrière le canapé peut-être ?
J’exagérais peut-être un peu, mais mes mains avaient commencé à trembler alors que je pointais la caméra du téléphone vers le code. Après l’avoir scanné, l’écran devint soudainement noir et…
Moi — Oh, non. Ça a déjà été scanné.
Quelqu’un avait donc trouvé ce code avant et l’avait déjà scanné. Moi qui pensais que personne ne le trouverait !
Ayanokôji — Ce n’est pas grave. Passe au suivant.
Retenant ma frustration, je m’empressai d’en choisir un autre. Mais celui-ci avait également été utilisé.
Moi — Déjà scanné. Ah, c’est tellement frustrant.
Maintenant je voulais seulement qu’un code fonctionne. Mon esprit avait ainsi fait un virage à 180 degrés. C’était le 3ème essai et encore une fois, l’écran devint noir. Alors que je commençais à m’inquiéter à nouveau, de la fumée commença à s’afficher sur l’écran contrairement aux tentatives précédentes.
Moi — Ça marche ! Y’a comme un coffre à trésor !
« Taper » était affiché sur l’écran, ce qui montrait bien que c’était un jeu. J’avais eu tendance à l’oublier.
Moi — Je me demande combien de points il y a dedans.
J’étais tellement excitée que j’étais sur le point de mettre mon doigt. Mais, et si celui-là n’avait que 5000 points ? Mes doigts commencèrent à devenir plus lourds alors que j’imaginais le pire des scénarios.
Moi — T…Tu peux le faire, A-Ayanokôji-kun ?!
Je lui donnai les deux smartphones en même temps et il les reçu sans montrer une quelconque forme de mécontentement sur son visage tandis qu’il mettait le sien dans sa poche et regardait l’écran du mien. Puis il tapa sur le coffre au trésor sans hésiter.
Moi — Wow, Ayanokôji-kun, tu n’as même pas hésité.
L’écran commença à clignoter en bleu et à changer. Ce qui apparut sur l’écran fut la somme de 100 000 points.
Moi — Oh ! …… Oh !
Je pensais qu’on avait gagné le jackpot du million de points, mais non. Il y avait 5 zéros, donc 100 000 points. Je m’étais fait un faux espoir.
Ayanokôji — Apparemment, ce QR code n’était pas si difficile à obtenir.
Hmm, mais ce n’était pas le moment de déprimer. C’était quand même une belle somme qui comblait les points dépensés pour l’inscription.
Moi — Je vois~ …… Quel dommage.
Ayanokôji — En retirant les points d’inscription, ça représente quand même 90 000 points de gain. C’est bien suffisant.
J’étais tellement heureuse que lorsque je regardai son visage, je remarquai à quel point nous étions proches l’un de l’autre. Je voulais en quelque sorte détourner les yeux, mais c’était quand même un petit bonus pour moi.
Moi — Merci beaucoup, Ayanokôji-kun.
Ne le prends pas mal Kei-chan mais c’est un jeu donc je n’y peux rien.
Ayanokôji — C’est moi qui devrais te remercier. C’est toi qui as trouvé ce QR code après tout.
Moi —……héhé…
J’avais passé un si bon moment que j’avais fini par penser que j’étais peut-être une mauvaise fille, mais juste un peu.
Se rendre la pareille (Nanase)
Avec un sandwich et une brique de lait à la main, j’attendis de payer à la caisse, essayant de calmer mon impatience. Ce n’était pas à cause de la lenteur de la file d’attente, car il n’y avait pas beaucoup d’élèves même s’il était midi. La raison était que je suivais un élève de seconde nommé Kurachi-kun. Il était allé dans ce même comptoir acheter ce qui semblait être son déjeuner alors, après l’avoir vu payer, je tentai de faire de même.
Je ne sais pas où il allait après, mais il ne s’était pas rendu compte qu’il était suivi, ni de la personne qui le suivait. Je pouvais donc être proactive et le suivre de près sans me faire remarquer. La raison pour laquelle je le suivais était que lorsque j’avais utilisé la fonction de recherche GPS pour trouver qui était la personne qui essayait d’attaquer Ayanokôji-senpai, son nom était apparu.
Mais selon l’hypothèse d’Ayanokôji-senpai, il y avait une bonne chance que Kurachi-kun n’avait pas vraiment prévu de l’attaquer pour de vrai. Mais creuser de ce côté-là allait peut-être nous permettre de découvrir la personne cachée derrière tout cela. C’était la raison pour laquelle j’essayais d’agir dans la plus grande des discrétions
Si celui que je suivais était un adversaire redoutable, alors je n’allais peut-être pas de taille. Mais même si je devais m’enfuir la queue entre les jambes ça ne me dérangeait pas tant que je pouvais laisser derrière moi au moins quelque chose pour Ayanokôji-senpai. Un petit avantage lui permettrait sûrement de faire pencher la balance et de l’aider à surmonter ses épreuves.
Oui, c’est ma propre décision.
Je sortis mon sandwich et commençai à me fondre dans la masse des élèves déjeunant ici. Juste avant de prendre une bouchée, je me souvins soudainement de ce moment sur l’île quand Ayanokôji-senpai m’avait dit que je n’avais pas besoin de partir de l’établissement. Dépendre de lui aurait été une solution de facilité même si j’aurais pu avoir une vie scolaire amusante.
Mais ça ne me convient pas.
Suivre Kurachi-kun me conduisit au pont supérieur qui semblait être un endroit parfait pour prendre un petit encas car beaucoup d’élèves étaient rassemblés ici.
On aurait dit qu’il attendait quelqu’un car il regardait autour de lui sans se presser. Je me demandais qui il attendait au juste ? Naturellement, cela pouvait être juste un ami… Je pris une bouchée et juste au moment où j’allais commencer à mâcher…
— Nanase.
Une voix venant de derrière me fit sursauter alors que j’étais concentrée sur Kurachi en face de moi. Reconnaissant que c’était la voix d’Ayanokôji-senpai, je me retournai pour lui faire face tout en cachant ma surprise.
Moi — Ah, senf…ai…
Je commençai à mâcher en vitesse afin de me calmer.
C’est étrange, ça n’a aucun goût.
Ayanokôji — Mauvais timing on dirait. Je repasse plus tard ?
Il s’excusa, sans que je ne le lui demande toutefois.
Moi — Attffends…
J’accélérais la cadence de mastication.
Moi — J… Je suis navrée. À vrai dire, je profitais d’une petite collation…
Je ne pouvais pas lui dire que je suivais Kurachi-kun, ni que je l’observais en ce moment même.
Moi — Que puis-je faire pour toi ?
Je perdis Kurachi-kun de vue pendant un moment, mais je fis avec pour le moment. De toute façon, je devais juste mettre un terme à cette conversation aussi vite et aussi naturellement que possible.
Ayanokôji — Oh, non, rien. Tu avais juste l’air d’avoir besoin de parler hier. Alors j’étais curieux, d’un seul coup. Puis Kobashi nous a interrompus alors…
Je vois… Cela avait attisé sa curiosité.
Moi — Ah, je te l’accorde oui.
Vu que j’étais en train de suivre Kurachi-kun, j’hésitais à le consulter à ce sujet car c’était le moment ou jamais. Peut-être que le faire aurait été judicieux.
Moi — Je suis désolée, j’ai déjà résolu le problème en question. Je te prie donc d’oublier tout cela.
Mais j’en décidai autrement. Peut-être avait-il compris de lui-même.
Ayanokôji — Désolé de t’avoir un peu prise par surprise. Je vais retourner à l’intérieur, il y a trop de monde ici et je n’arrive pas à me détendre.
Dit-il sans approfondir.
Moi — Je vois. À très bientôt, senpai.
Je ne pouvais pas le retenir ici plus longtemps, alors je le laissai partir. Tout en regardant sa silhouette qui s’éloignait, je m’excusai auprès de lui dans mon esprit.
Je suis désolée, Ayanokôji-senpai… Je sais que j’aurais dû tout te dire depuis le début.
Mais puisque tu es si gentil, senpai, tu m’aurais arrêtée en me disant que c’est trop dangereux.
S’il te plaît, donne-moi un peu de temps.
Je travaillerai dur pour réaliser des choses de moi-même, aussi petites soient-elles.
L’évaluation surprise (Sakayanagi)
Alors que je regardais Ayanokôji s’échapper des regards des terminale, je décidai de me lever pour aller lui rendre visite. Sa présence ici devait être une coïncidence mais c’était une bonne occasion de lui parler. Avant de partir, je remarquai Nanase, une élève de seconde. Même s’il était possible qu’elle vienne de la White Room, la probabilité était faible, d’autant qu’Ayanokôji-kun semblait avoir confiance en elle. Non…Ce n’était pas de la confiance.
C’est de La White Room dont il s’agisait après tout, alors il fallait rester sur ses gardes. Il devait seulement penser qu’elle n’était pas un obstacle. Les liens amicaux qu’ils avaient noués lui permettaient de recevoir des informations sur la situation générale des élèves de seconde. Autrement dit, c’était un pion utile pour Ayanokôji-kun.
Avant de passer près d’elle, j’analysai son corps. L’OAA affichait une capacité physique dont elle n’avait pas à rougir, ce qui était vérifié par ses bras et ses jambes bien robustes. Au vu de sa position assise, nous pouvions voir également qu’elle était de bonne famille.
Moi — Elle doit faire chavirer le cœur des hommes.
Je regardai cette fois le contenu de son déjeuner. Une brique de lait avec un petit sandwich. Un repas équilibré. En plus d’avoir un beau corps et de bonnes manières, elle menait une vie saine. Dire qu’elle n’était qu’en seconde…
Moi — Il faut entretenir ce talent.
Même avec beaucoup d’efforts, difficile pour une fille de l’égaler. En tout cas, il était rare que je laisse mon esprit digresser à ce point.
Moi — Bien. Allons voir Ayanokôji-kun.
Il était facile de deviner la destination de ce dernier. Et même si je me trompais, je pouvais toujours le contacter depuis sa cabine.
Je pouvais me le permettre car j’avais mes armes.
Je ne ressentais aucun malaise face au fait de me tenir devant Ayanokôji-kun.
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