CLASSROOM Y2 V10 Épilogue

Prélude à l’éveil

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Traduction : TyMoo
Correction : Raitei
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Près de la salle des professeurs, Sakayanagi se tenait là, seule.

Moi — Attends-tu que Kamuro sorte ?

Sakayanagi — Il semble que tu sois au courant.

Moi — Kitô m’en a parlé quand je suis passé dans ta classe.

Sakayanagi — Il n’est pas très bavard. Ça pour une surprise.

Moi — Je me suis dit que c’était peut-être déplacé, mais j’ai décidé de venir la voir. Nous ne sommes pas particulièrement proches, mais ce sera la dernière fois que je la verrai. Je voulais la saluer.

Sakayanagi — Ah oui ?

En vérité, saluer Kamuro n’avait pas vraiment d’importance. Mais en disant cela, Sakayanagi n’était pas en mesure de me rejeter ma présence. Je me plaçai à côté d’elle et regardai la porte de la salle des professeurs.

Sakayanagi — J’imagine que tu sais ce qu’il s’est passé, Ayanokôji-kun.

Moi — J’ai ma petite idée. As-tu identifié le responsable ?

Sakayanagi — Oui, j’ai terminé cette tâche il y a quelque temps déjà.

Moi — Je vois.

Si c’était le cas, Sakayanagi allait régler le problème plus tard à n’en pas douter. Alors que le soleil était sur le point de se coucher, Kamuro sortit calmement. Pensant que personne n’allait être là, elle eut une expression de surprise que je vis pour la première fois.

Kamuro — Qu’est-ce que vous faites ici ?

Sakayanagi — Nous t’attendions, Masumi-san. Nous n’aurions pas dû ?

Kamuro — Ce n’est pas ça, mais pourquoi êtes-vous venus ?

Apparemment, Kamuro acceptait tout de même cette réalité.

Sakayanagi — Nous voulions te dire au revoir. Je voulais te parler une dernière fois.

Kamuro — Ne me dis pas que tu te sens coupable ? Ça ne peut pas être ça. Et qu’en est-il d’Ayanokôji ?

Sakayanagi — Il est ici pour étudier l’attitude comportementale.

Kamuro — Hein… ? Hein. Comme d’habitude, tu es incompréhensible.

Moi — Une élève bien surprenante a été renvoyée. Je mentirais si je disais que je n’étais pas curieux de ta réaction.

Kamuro — C’est moi qui te surprends alors que je suis une cleptomane ?

Moi — Cela fait partie du passé. Au moins, tu n’étais pas l’une des élèves les plus mauvaises de la classe. Disons que j’étais curieux du mode d’expulsion de Sakayanagi. Voir ton nom m’avait surpris.

Je ne l’avais délibérément pas mentionné, mais elle était proche de Sakayanagi.

Sakayanagi — L’expulsion a été déterminée au tirage au sort.

Moi — C’est vraiment…

Sakayanagi — Penses-tu que j’ai pris une décision inhabituelle ?

Moi — Je ne sais pas. Je préfère demander à Kamuro comment elle se sent étant donné qu’elle est la victime de la chose ici.

Je n’étais pas sûr qu’elle réponde honnêtement maintenant qu’elle avait été expulsée, mais je préférai demander.

Kamuro — Tu peux me demander quelque chose comme ça avec un visage parfaitement sérieux ? Que c’est étrange.

Kamuro commença à réfléchir, surprise. Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à être interrogée sur ses sentiments.

Kamuro — Comment je me sens ? Juste bizarre. Jusqu’à ce matin, je menais une vie scolaire normale. Je pensais même à des choses triviales comme la façon de passer mon prochain jour de repos. Puis, tout d’un coup, je me retrouve expulsée. C’était complètement inattendu.

Parce qu’elle n’a pas été la première à être dans cette situation, il était compréhensible qu’elle n’en fasse pas tout un plat. Même Sakayanagi ne devait pas imaginer la voir expulsée.

Sakayanagi — C’est de ma faute. Je t’ai fait quelque chose d’affreux, n’est-ce pas ?

Kamuro — Non, ce n’est pas grave.

Kamuro s’opposa immédiatement aux paroles de Sakayanagi, qui ressemblaient à des excuses.

Kamuro — Je ne te blâme pas. Je ne m’attends pas à ce que tu fasses quoi que ce soit. J’ai toujours pensé que cela n’aurait pas d’importance si j’étais expulsée un jour.

À l’origine, Kamuro ne s’était pas très bien comportée. Elle semblait détendue pendant tout ce temps, peut-être parce qu’elle s’était préparée au pire dès le début. Nous ne pouvions pas discuter devant la salle des professeurs indéfiniment. Kamuro commença à marcher à son propre rythme. Sakayanagi, qui avait de mauvaises jambes, l’avait suivie un peu plus vite que d’habitude. Il n’y avait aucun problème à aller dans la même direction puisqu’elles rentraient chez elles de toute façon.

Sakayanagi — J’étais prête à accepter une ou deux protestations…

Kamuro — Tu es inutilement curieuse.

Sakayanagi — Que prévois-tu de faire maintenant ?

Kamuro — Malgré l’expulsion, il y a plusieurs lycées qui m’accepteront en tant qu’élève transférée si je réussis les examens. Mes parents me harcèlent pour que j’obtienne mon diplôme alors voilà le projet.

Apparemment, Kamuro avait déjà décidé de son avenir, y compris ces options et cela, dans un court laps de temps. Lentement, la distance entre Kamuro et Sakayanagi s’élargit. Si Sakayanagi ne se démenait pas, il lui aurait été difficile de la suivre. Elle avait essayé de se dépêcher pour rattraper son retard, mais elle trébucha en avant à cause du manque d’habitude et finit par terre.

Sakayanagi — Que fais-tu ?

Kamuro, qui s’était retournée, soupira. Elle revint et aida délicatement Sakayanagi à se relever.

Kamuro — À partir de demain, je ne serai plus là, alors trouve rapidement quelqu’un pour me remplacer.

Sakayanagi — Je sais… Masumi-san…

Kamuro — Qu’y a-t-il ?

Demanda-t-elle, l’air ennuyé.

Sakayanagi — Non, ce n’est rien.

Sakayanagi commença à dire quelque chose, mais s’arrêta. Kamuro leva la tête, et rendit la canne à Sakayanagi après l’avoir relevée. Puis elles recommencèrent à marcher. Une fois de plus, Sakayanagi commença à boiter, poursuivant Kamuro.

Sakayanagi — N’as-tu rien à dire ?

Kamuro se retourna une fois de plus alors qu’elles approchaient de l’entrée principale.

Kamuro — Hein ? Veux-tu que je te blâme ? Tu veux que je demande pourquoi tu m’as fait renvoyer ?

Sakayanagi — Ce n’est pas ce que je veux dire. J’ai juste la responsabilité de t’écouter.

Kamuro — Que c’est absurde…

Kamuro, sur le point de dire quelque chose, changea d’avis quand elle vit les yeux de Sakayanagi.

Kamuro — Honnêtement, même si tu restes intelligente, tu es un peu maladroite parfois. Je ne réalise la chose que maintenant.

Sakayanagi — Tu ne peux pas partir là-dessus. Que veux-tu dire ?

Kamuro — Si tu as la responsabilité d’écouter, alors écoute tranquillement.

Sakayanagi se montra plus maline.

Kamuro — Alors, voilà. Je ne suis pas particulièrement attachée à cette école, mais promets-moi une chose.

Sakayanagi — Une promesse ? Que souhaites-tu ?

Kamuro — Il ne s’agit pas de moi. Assure-toi simplement que le traitre dans notre classe suive le même chemin. Peux-tu me le promettre ?

Sakayanagi — Est-ce ton souhait ?

Kamuro — Oui, simplement ça. Peux-tu le faire ?

Sakayanagi — Je te le promets. Je ne pardonnerai pas au traitre. Je promets de m’en débarrasser quoiqu’il arrive. Bien sûr, je ne laisserai pas la classe perdre en conséquence.

Kamuro hocha la tête à Sakayanagi, venant de lui faire une promesse, avant de tourner les yeux vers moi qui me tenais derrière elles.

Kamuro — Tu es également responsable de vérifier si elle tient bien sa promesse, Ayanokôji.

Moi — C’est une responsabilité inutile, mais j’accepte.

Kamuro — Bien, alors ça ira. Désolée, mais c’est ici que nos chemins se séparent. Je ne suis plus une élève de cette école, et je n’ai pas besoin de me soucier de vous, n’est-ce pas ?

En disant cela, Kamuro commença à s’éloigner, ignorant complètement Sakayanagi alors qu’elle prenait le temps de changer de chaussures. Elle ne se retourna pas une seule fois et disparut vers le dortoir. Il faudra attendre le lendemain matin pour réaliser son départ. Pas seulement Sakayanagi, mais beaucoup dans la classe n’étaient pas préparés à l’exclusion de Kamuro.

Sakayanagi — Elle est restée fidèle à elle-même jusqu’à la fin.

Ayanokôji — C’est vrai.

Sakayanagi — Je vais avoir besoin d’un peu plus de temps. Vas-y.

Après Kamuro, je me mis sur le départ. Il semblait que pour Sakayanagi, Kamuro n’était pas seulement une simple camarade de classe après tout.

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Je fis une petite promenade, arrivant finalement près du banc où j’avais rencontré Morishita il y a environ une semaine. Personne d’autre n’était là et il n’y eut aucun signe de vie. Je m’étais assis seul sur le banc et attendis une dizaine de minutes. La personne que j’attendais apparut, marchant à un rythme plus lent que d’habitude. Elle avait généralement un champ de vision beaucoup plus large, mais Sakayanagi ne m’avait pas remarqué.

Moi — Il t’a fallu un certain temps pour te préparer, n’est-ce pas ?

Quand je l’interpelai, elle fut légèrement surprise, mais se reprit très vite.

Sakayanagi — Est-ce que… tu m’attendais ?

Moi — J’avais oublié de te questionner sur tes pensées.

Sakayanagi — Je vois. Les occasions d’assister à une défaite de la classe A ne se présentent pas souvent.

Moi — Tu n’as pas été battue pendant la confrontation. Tu as vu les faiblesses des autres classes et les a exploitées avec précision. Ta défense était excellente. Je dirais que tu as clairement surpassé les trois autres leaders.

Sakayanagi — Malgré cela, je ne peux pas en rire puisque c’est moi qui ai perdu.

Moi — En effet.

Sakayanagi — Mais c’est malheureux. Je ne pense pas que mes sentiments aient changé du tout. Si la raison de notre défaite était mon incompétence, l’histoire aurait été différente.

Moi — C’est peut-être ta conclusion, cependant, ce n’est pas la même chose quand il s’agit d’élèves expulsés, n’est-ce pas ?

Sakayanagi — Nous savions le prix à payer en cas de défaite.

Sakayanagi s’obstina à refuser l’évidence mais je continuai.

Moi — Même toi tu ne t’attendais pas à l’expulsion de Kamuro.

Sakayanagi — S’il te plaît, ne me sous-estime pas. Bien sûr, Masumi-san m’a accompagné pendant presque deux ans, mais elle n’avait rien de spécial et n’était pas particulièrement obéissante. Son expulsion n’a pratiquement aucun impact sur la classe.

Elle répondit en riant, indiquant un malentendu.

Moi — Cela ne te ressemble pourtant pas, Sakayanagi. Tu sembles loin de ton sang-froid habituel.

Sakayanagi — Tu le penses vraiment ? Je ne suis pas d’accord.

Moi — Tu aurais dû le comprendre étant donné que je suis ici pour te poser des questions.

Si l’expulsion de Kamuro n’avait pas du tout affecté Sakayanagi, je ne serais pas venu. Il aurait été inutile de chercher une réaction chez elle.

Sakayanagi — Certes, tu es incroyablement perspicace mais tu ne serais pas un peu trop confiant ?

Moi — Je me le demande.

Montrant que je ne changeais pas d’avis, Sakayanagi semblait également un peu troublée.

Sakayanagi — L’expulsion de Masumi-san a affecté mes sentiments, c’est ce que tu veux dire ?

Moi — C’est exactement ce que je dis.

Sakayanagi — Eh bien je ne suis pas d’accord pour le coup.

Moi — Je comprends ta réticence à l’admettre. Cela impliquerait que tu aies fait le mauvais choix.

Si elle préférait voir quelqu’un d’autre partir alors elle avait sûrement du regret.

Moi — Tu sais que tu es forte. C’est pourquoi tu n’as pas beaucoup d’empathie pour autrui. Tu as tendance à les laisser dans leur faiblesse.

Sakayanagi — C’est quelque chose que je ne veux pas entendre, surtout venant de toi Ayanokôji-kun.

Moi — Certes mais c’est justement parce que tu as la sensibilité d’une personne normale, qu’inconsciemment, tu ressens quelque chose en partie.

Nous avions autant de points communs que de différences.

Sakayanagi — Je ne comprends pas. Qu’essaies-tu de dire, Ayanokôji-kun ? Es-tu en train de suggérer que cela aurait été préférable d’être un peu plus faible ? Aurais-je dû être égoïste et garder Masumi-san ?

Ayanokôji — Normalement, les leaders ne doivent pas être égoïstes. Mais si tu voulais gagner à partir de maintenant, c’est ce que tu aurais dû faire. Pour rester forte, tu aurais dû garder Kamuro. Tu aurais dû trouver des raisons pour expulser quelqu’un d’autre, que ce soit en s’appuyant sur l’OAA ou autrement.

Mais sa fierté l’en avait empêché. Dans son échec inattendu, elle avait pris la mauvaise décision, faisant semblant d’être calme et décidant que n’importe qui parmi les éliminés pouvait partir. Une fois perdue, la partie d’elle qui était partie ne pouvait pas revenir. Sakayanagi allait devoir continuer à se battre dans cet état fragile à partir de maintenant.

Sakayanagi — Ne t’inquiète pas. Qu’elle soit présente ou non ne change rien. Je ne perdrai plus.

Ayanokôji — Probablement. Mais si tu abordes l’examen de fin d’année dans cet état, le résultat restera le même.

Sakayanagi ne voulait tout simplement pas admettre que la situation était en train de changer significativement.

Sakayanagi — Je vois, je comprends ton objectif maintenant. Tu as besoin que je sois fragilisée. C’est pourquoi, tu veux me faire penser que je suis affaiblie par cet événement. Essayes-tu de me perturber ?

Ayanokôji — Pourquoi aurais-je besoin de t’affaiblir ?

Sakayanagi — Il ne faut pas que la classe A se démarque si tu souhaites créer ta situation idéale. J’imagine que ton objectif est que les classes restent au coude-à-coude lors de l’entrée en terminale. Ai-je tort ?

Moi — Non mais il ne s’agit pas uniquement de ça.

Sakayanagi — Ah oui ?

Moi — Que la classe A soit en tête ou non à ce stade n’est pas un gros problème en soi. Mon objectif est de faire ressortir le potentiel maximal de chaque classe. Pour ce faire, je dois m’immiscer dans les affaires de n’importe quel leader qu’il s’agisse de Ryuuen, Ichinose ou toi.

Sakayanagi — Je n’aime pas ça. Cette idée d’être aidée par toi.

Moi — Et pourtant tu devras t’y faire. C’est pour ça que je suis là.

Sakayanagi, qui avait été bien bavarde jusque-là, avait finalement cessé de parler. Elle n’était pas bête et le savait depuis le début. Elle faisait juste simplement semblant de ne pas savoir.

Moi — Ton erreur de calcul c’est d’avoir sous-estimé l’importance de Kamuro à tes yeux. Tu as pris la décision de tirer au sort parce que tu aimais penser qu’elle n’était pas différente des autres.

Prendre du recul était toujours essentiel. Elle n’aurait pas dû se mentir à elle-même, même si cela signifiait éprouver un profond ressentiment. Bien sûr, la fierté et le trop plein de confiance pouvaient être en cause.

Sakayanagi — Je…

Sakayanagi ne pouvait plus me regarder dans les yeux. Les siens erraient au loin. Elle contemplait l’horizon, tout en expirant tranquillement.

Sakayanagi — Je ne me suis pas fait un seul ami que ce soit en primaire ou au collège. Je ne pouvais pas m’entendre avec des personnes immatures ou inférieures intellectuellement.

Elle parlait de son passé.

Sakayanagi — Même ici, cela n’a pas changé. Masumi-san, Hashimoto-kun et Kitô-kun ne sont pas différents. Ils sont proches de moi, mais seulement en tant qu’outils, ni plus ni moins. Je les vois comme des étrangers.

Sakayanagi avait passé sa scolarité sans considérer les gens autour d’elle comme des amis. Mais la frontière entre une bonne connaissance et un ami est souvent floue. Il était impossible pour quiconque de déterminer exactement où elle se trouvait.

Sakayanagi — J’ai donc pensé que ça n’avait pas d’importance de savoir qui partait.

Ses paroles s’arrêtèrent là. Désormais, elle ne pouvait plus nier la vérité.

Sakayanagi — On dirait bien que quelque part, Masumi-san est devenue une amie.

Même si elle avait utilisé le terme « amie » auparavant, le poids qu’il portait maintenant était très différent. Le sens avait beaucoup changé, maintenant qu’elle a vraiment accepté ce fait. Elle s’était simplement persuadée qu’être intelligente signifiait ne pas être influencée par les autres.

Sakayanagi — Ce n’est pas mon genre, n’est-ce pas ?

Moi — Peut-être. Au moins, tu réalises maintenant que perdre Kamuro t’a rendue plus faible. Mais cela peut aussi te rendre plus forte.

Ce serait un souci si elle ne se relevait pas pour si peu.

Sakayanagi — Tu as donc toujours été dans les coulisses pour conseiller les autres. Pas étonnant que tout le monde évolue.

Moi — C’est loin d’être terminé.

Sakayanagi n’avait plus rien à dire. Elle inclina lentement et poliment sa tête. J’avais senti qu’elle ne pouvait pas rester avec moi plus longtemps. Je vis ainsi sa silhouette disparaitre au loin et pris place sur le banc.

Moi — Finalement, l’exclusion de Kamuro est une aubaine.

Aucune autre variable n’avait autant influencé les émotions de Sakayanagi qu’aujourd’hui.

Je n’ai pas eu besoin d’agir pour la faire perdre. C’était la preuve que chaque classe gagnait en force, devenant davantage capable de se battre.

À partir de maintenant, Sakayanagi allait devoir clairement se remettre en question et prendre conscience des choses pour évoluer de manière significative. C’est ainsi que son voyage pour affronter des émotions inconnues avait commencé.

Ryuuen s’était débarrassé d’un poids et avait commencé à aller de l’avant. Sans changer ses tactiques précédentes, mais plutôt en les affinant encore plus. À partir de maintenant, il allait impitoyablement étendre son pouvoir à son entourage. Il restait environ deux mois avant l’examen de fin d’année.

Moi — Je suppose que je devrais tranquillement faire quelques préparatifs.

Cela concernait Karuizawa Kei…

Ichinose Honami…

Et la classe…

Avec le temps qu’il me restait dans ce lycée, je commençai à agir afin de laisser mon empreinte auprès de ceux qui m’entouraient.

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